L’École des Arts Joailliers a le plaisir d’annoncer l’ouverture de son second site parisien au cœur de l’hôtel de Mercy-Argenteau. Situé sur les Grands Boulevards, cet hôtel particulier du XVIIIe siècle inscrit aux Monuments historiques est l’une des plus anciennes demeures privées construites et conservées dans ce quartier de Paris. L’architecture néoclassique et les salons aux boiseries dorées dialoguent avec les aménagements imaginés par l’architecte d’intérieur et designer Constance Guisset. Faisant la part belle aux matériaux nobles comme le bois de chêne et à la couleur bleu marine, ces espaces aux volumes généreux accueillent dès à présent les activités de L’École des Arts Joailliers : cours, conférences, ateliers pour enfants et expositions ainsi qu’une bibliothèque et une librairie. En parallèle, l’adresse historique de L’École située au 31 rue Danielle Casanova à côté de la place Vendôme ferme temporairement ses portes le temps d’une rénovation de quelques mois.
« Avec ce nouveau lieu unique à Paris, niché au sein d’un hôtel particulier du XVIIIe siècle, L’École des Arts Joailliers poursuit sa mission de partage de la culture joaillière avec le plus grand nombre. Ce site historique comprend un grand espace d’exposition, une librairie et une bibliothèque entièrement dédiées au monde du bijou, ainsi que des salles de cours et de conférences destinées à accueillir les amateurs de joaillerie et les curieux de tous les âges. L’École ouvre grand les portes de l’univers de la joaillerie et perpétue sa vocation de transmission, apprentissage et émerveillement ! »
Lise Macdonald, Présidente de L’École des Arts Joailliers
Une exposition inaugurale : « Bijoux de Scène de la Comédie-Française »
Tel un clin d’œil aux Grands Boulevards également appelés « le quartier des théâtres », la première exposition temporaire de L’École des Arts Joailliers au sein de l’hôtel de MercyArgenteau met en lumière des bijoux de scène provenant de la collection de la ComédieFrançaise. Réalisés pour la plupart en matières non précieuses, ces accessoires de scène, lorsqu’ils ne servaient pas à faire rebondir l’intrigue, témoignent de la réussite sociale des acteurs qui les portaient. À les regarder de près, ils éblouissent par la délicatesse de leur fabrication – la réalisation de certains faisant appel aux codes de la haute joaillerie. Cette exposition au sujet inédit présente plus de 120 accessoires, œuvres d’art et documents permettant aux visiteurs de
découvrir le destin passionnant des figures illustres de la scène française : la couronne de lauriers en métal doré de Talma offerte par Napoléon, les diadèmes ornés de pierreries de Rachel, la tunique qui habillait Mounet-Sully dans Athalie de Racine ou encore la broche de Sarah Bernhardt réalisée par René Lalique…
D’impressionnants costumes ont également été empruntés au Centre national du costume et de la scène. En complément, tableaux, gouaches, miniatures, manuscrits et autres photographies invitent à un voyage dans le temps, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, en passant par le Romantisme et l’Orientalisme du XIXe siècle.
« Pour moi la joaillerie est un langage universel présent dans toutes les cultures. C’est cette richesse et cette diversité incroyables que vont mettre en valeur les deux sites parisiens, en élargissant le public de L’École, non seulement aux chercheurs, mais aussi aux familles. Il s’agit d’apporter une dimension nouvelle, de donner la part belle au livre dans de nouveaux espaces, de faire fructifier tout le travail formidable qui est réalisé depuis la création de L’École en 2012. »
Élise Gonnet-Pon, Directrice France & Europe de L’École des Arts Joailliers
Une bibliothèque et une librairie entièrement dédiées aux arts joailliers
Afin de favoriser l’éducation et la transmission, l’ouverture de ce second site s’accompagne de l’inauguration de nouveaux lieux dédiés au livre : une bibliothèque et une librairie entièrement consacrées au monde du bijou. Située au cœur de l’hôtel de Mercy-Argenteau, la bibliothèque réunit quelques 4 000 ouvrages (livres anciens, catalogues, imprimés, revues, etc.) accessibles sur rendez-vous aux lecteurs – étudiants, chercheurs mais aussi aux simples curieux. Trois splendides salles lui sont réservées, dont une comprenant un espace de consultation des ouvrages. La librairie de L’École des Arts Joailliers, nommée « L’Escarboucle » en référence au nom jadis donné aux pierres précieuses d’un rouge ardent, propose à la vente près de 3 000 titres en français et en langues étrangères sur la bijouterie, la joaillerie, leurs créateurs, les savoir-faire qu’elles requièrent, la gemmologie et, au-delà, les arts appliqués et l’histoire du goût.
Disposant d’un premier espace à la sortie de l’exposition, un second espace, plus grand, ouvrira prochainement sur le boulevard Montmartre.
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