TROPHÉE ROLEX – LES VOILES DE SAINT-TROPEZ
Du 24 septembre au 2 octobre 2016
Dernière ligne droite avant les premières régates du Trophée Rolex
L’échéance automnale que tous les passionnés de la belle plaisance attendent chaque année avec impatience arrive à grand pas. Dès demain matin, les dix monocoques classiques engagés dans la catégorie « Grand Tradition » vont prendre le départ de la première régate du Trophée Rolex. Au terme des quatre manches programmées, le voilier ayant fait preuve de la plus grande régularité sera déclaré vainqueur du 11e Trophée Rolex. Mais avant cela, place à une très belle semaine de compétition dans le magnifique cadre de la baie de Saint-Tropez.
PLACE AUX VOILES DE SAINT-TROPEZ.
Le long des quais, que ce soit devant l’incontournable hôtel Sube, la mythique terrasse de Sénéquier, au pied de la capitainerie ou le long du môle Jean Reveil, les 300 monocoques participant aux Voiles de Saint-Tropez viennent embellir le port de leurs magnifiques silhouettes. Après la traditionnelle chaîne d’inscription, la mise en conformité des bateaux,et les derniers avitaillements, les équipages sont parés pour la première manche des Voiles de Saint-Tropez 2016.
LES « GRAND TRADITION » À L’HONNEUR DU TROPHÉE ROLEX
Parmi ces 300 participants, dix d’entre eux ont le privilège de participer au
Trophée Rolex. Depuis 2006, ce Trophée organisé par l’horloger suisse, met à l’honneur
une catégorie de bateau classique qui a contribué à écrire les grandes pages de l’histoire
du yachting. Pour cette 11e édition, la catégorie « Grand Tradition » est représentée par
dix des plus emblématiques voiliers de course du début du XXe siècle.
Des monocoques encore capables, 100 ans plus tard, de proposer de grands moments de voile lors de régates très disputées.
Menés uniquement grâce à la force des hommes, ces bateaux qui portent des centaines de mètres carrées de voiles, nécessitent de la part des équipages une dextérité sans faille. La moindre erreur peut s‘avérer fatale. La coordination entre les différents postes se fait à la seconde près. Chaque rôle à bord y est défini et de nombreux bras sont nécessaires pour border la grand-voile, hisser un foc, affaler le spi et ainsi contribuer aux manoeuvres incessantes à bord. Un ballet qui à l’origine se faisait souvent en chanson, afin de donner le rythme des tâches. Sur l’eau, cette perfection offre aux spectateurs un incroyable ballet lors des différentes phases des régates, de la ligne de départ aux différents passages de bouées en passant par les multiples virements de bords. Une fois lancé, ces voiliers de bois et d’acier se calent parfaitement sur l’eau et font parler toute leur puissance. Les conditions quasi estivales annoncées accompagneront les marins durant cette semaine de voile et de fête. Elles devraient également contribuer à la magie de ce spectacle.