Rencontre avec Alexandre Catton,
directeur EPHJ-EPMT-SMT
Cofondés par Olivier Saenger et André Collard, le salon genevois dédié aux micro technologies et à la haute précision réunira pour sa 17ème édition pas moins de 800 exposants. Bonne nouvelle, la reprise économique horlogère est au rendez-vous ! Rencontre avec Alexandre Catton qui nous éclaire sur le bon dynamisme de l’événement du 12 au 15 juin.
Par Florence Gremaud
[LE BIJOUTIER INTERNATIONAL] – La Suisse connaît une embellie de son horlogerie. C’est très positif pour vos exposants ?
[Alexandre Catton] – Oui tout à fait cette embellie est liée aux exportations. Un très bel exemple le succès du Salon International de Haute Horlogerie en janvier dernier. Le premier trimestre 2018 affiche des bons chiffres. Depuis juin 2012, nous n’avions pas connu une telle hausse trimestrielle à fin mars 2018, soit plus de 10% d’augmentation de nos exportations horlogères. Cela influe bien évidemment sur la sous-traitance horlogère et joaillère qui constitue le cœur de lu salon.
– Combien attendez-vous de visiteurs pour cette 17ème édition ?
Nous prévoyons une participation stable avec plus de 20 000 visiteurs, suisses et internationaux venus des cinq continents.
– Au vu du succès de votre salon, souhaitez-vous augmenter le nombre d’exposants pour 2019 ?
La prochaine édition doit se situer entre 800 et 900 exposants pas davantage pour conserver la bonne convivialité que propose notre événement. Pour garder ce haut niveau d’échanges actuel entre les professionnels, nous sommes obligés d’organiser le salon sur un seul niveau. La difficulté est qu’il faut tenir compte de certains regroupements de sociétés, c’est un avantage de taille pour elles, car elles pèsent plus de poids pour développer leurs projets.
– Quel est le rôle justement du salon ?
L’EPHJ-EPMT-SMT se positionne comme un acteur de services. Nous offrons aux exposants des opportunités d’affaires, aux entreprises et entre les entreprises. C’est très concret. Bon nombre d’exposants accueillent par exemple, les visiteurs avec déjà un dessin de leur projet entre les mains. ils viennent chercher, sur les stands, une solution technique.
– Quelle sera la conférence d’ouverture du salon ?
Notre rôle est de valoriser au plus haut point l’innovation. C’est le Président d’InnoSuisse, André Kudelski, qui ouvrira les festivités avec une conférence-débat (le 12 juin). Rappelons qu’InnoSuisse est l’agence helvétique pour l’encouragement de l’innovation et le renforcement de la compétitivité des PME suisses.
– Côté savoir-faire des exposants, existe-t-il des ponts entre les trois secteurs ?
Oui, et de plus en plus ; en 2011 on a accueilli les micro technologies médicales. Aujourd’hui, bon nombre d’exposants travaillent aussi bien pour l’industrie horlogère que pour l’innovation médicale. Il y a une réelle synergie entre les trois secteurs.