L’EXPERTISE SCIENTIFIQUE
AU SERVICE DES PLUS BELLES GEMMES

Jeune laboratoire indépendant installé depuis cinq ans à Paris, place Vendôme, Bellerophon Gemlab a déjà conquis de nombreux clients qui apprécient sa vision innovante de la gemmologie et sa palette de services.

Par Caroline COIFFET

Le 8 juin dernier, la maison de vente aux enchères Sotheby’s organisait à New York une vente intitulée « Magnificent Jewels ». Le rubis baptisé Estrela de Fura était l’une des pierres les plus attendues, et pour cause, avec ses 55 carats, il était estimé à 21 millions de dollars. Adjugé à plus de 30 millions de dollars, il devient le rubis le plus cher au monde devant le « Sunrise Ruby », un rubis birman « sang de pigeon » vendu en 2015 à Genève. « Le Estrela de Fura a été découvert au Mozambique, et a été taillé à Bangkok. Nous avons eu le privilège de l’avoir entre les mains, de l’analyser, de conseiller chaque étape de taille et d’établir un rapport à l’occasion de cette vente aux enchères » confie Martial Curti.

Le fondateur et directeur général de Bellerophon gemlab est loin d’en être à son premier coup d’essai. Des pierres, il en a vu passer, presque quatre cents par jour au cours des sept dernières années dont le « Sunrise Ruby » ainsi qu’une incroyable tourmaline Paraiba vendue en novembre chez Sotheby’s. Avec un laboratoire à Bangkok et à Paris, Martial Curti, gemmologue diplômé, couvre toutes les demandes en France et à l’international. Si le trentenaire débute sa carrière comme tailleur de pierres précieuses en Birmanie (Myanmar), c’est au Mozambique avec la société minière Gemfields qu’il commence à travailler.

Il a ensuite voyagé dans de nombreux gisements et centres de pierres précieuses en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique. Il a notamment participé à la découverte d’un nouveau minéral, a travaillé avec le laboratoire suisse GRS, en Thaïlande, a figuré dans un article diffusé par le GIA (Gemological Institute of America) sur la découverte d’un nouveau gisement de pierres précieuses.

Une technologie de pointe

Installé en plein cœur de la capitale, Bellerophon Gemlab peut se targuer d’offrir à ses clients un environnement ultra performant. Spectroscopie Raman, spectroscopie de photoluminescence, spectroscopie infrarouge, spectroscopie ultraviolet visible, fluorescence X à dispersion d’énergie, spectroscopie de claquage induite par laser, ablation laser, imagerie infrarouge, imagerie UV et microscope Keyence (grossissement jusqu’à 5000) sont des exemples des outils que le laboratoire utilise au quotidien. « Il nous arrive également de modifier nos outils ou de les fabriquer nous-mêmes. C’est un peu dans notre ADN » précise le fondateur. Outre ces deux laboratoires, Bellerophon Gemlab a également un centre de recherche au Luxembourg. Équipé de fours de chauffage et d’installations utilisées pour la recherche et le développement (authentification et recherche sur la détermination des traitements et de l’origine), c’est un des laboratoires les plus performants au monde.

Les plus complètes analyses du secteur Spécialiste des pierres de couleur, Bellerophon Gemlab possède l’une des bases de données les plus complètes en gemmologie. Sa collection référence plus de 9 000 échantillons comprenant la plupart des pierres précieuses, toutes les synthèses connues, tous les traitements jamais détectés et plus de 4 000 échantillons de qualité gemme pour la détermination de l’origine (spinelle, chrysobéryl, opale, émeraude, rubis et saphir). Plus de 30 pays sont ainsi référencés. À destination des professionnels principalement, Bellerophon Gemlab est en mesure de délivrer, sous 48 heures, un rapport gemmologique papier et numérique avec vidéo 360° et scan 3D. Chaque rapport est soumis à l’approbation d’au moins deux gemmologues. Dans un souci de transparence, et à l’heure des conflits géopolitiques et normes environnementales et sociales, le laboratoire a également développé le rapport de traçabilité qui pousse l’analyse un peu plus loin et confère aux pierres analysées une fiche d’identification précise avec notamment le lieu et la date d’extraction.

« Toutes les propriétés gemmologiques sont recueillies au moins deux fois. D’abord lors de l’authentification de la pierre brute, puis lors de l’analyse de la pierre taillée. Les données empiriques, les interprétations, leurs conclusions et les informations provenant des documents collectés sont comparées. Tous les résultats doivent concorder pour qu’un rapport de traçabilité puisse être délivré » indique Martial Curti qui n’a pas fini de voir passer dans son laboratoire des pierres d’exception.

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