La marque de montres française Kelton signe une collab’ explosive avec Ines de la Fressange. Pour l’occasion, l’icône de la mode a dessiné 5 modèles conçus et assemblés en France, parmi lesquels on retrouve trois montres Grandes Colorama en Sport Navy, Ecru, et Minuit, et deux Solaires Field déclinées dans les couleurs sand et kaki. Une collab’ chic et décontractée, racontée par Ines de la Fressange.
Par Charlotte LARROCHE
Le Bijoutier International : Comment est née cette 0collaboration ? Racontez-nous l’histoire…
Ines de la Fressange : Dans mon adolescence, il y avait des publicités très fortes dont les pubs Kelton. Il y avait un côté gai, frivole, et léger : c’était leur slogan, “Vous changez, changez de Kelton…” J’étais intéressée par des choses stylées et pas très chères. Kelton c’était vraiment ça, une montre stylée mais qu’on pouvait s’offrir. Alors, quand ils m’ont proposé cette collab, j’ai de suite accepté ! Parce que Kelton pour moi c’était très clair.
Le Bijoutier International : Comment vous êtes-vous impliquée dans la conception de cette collection de montres ?
Ines de la Fressange : Une vraie collab, c’est un échange, et ça a été le cas. Nous avons avancé ensemble. Dès le début, j’ai expliqué que j’aimais les montres d’hommes pour femmes. Sur la Grande Colorama Minuit par exemple, j’avais demandé de l’ottoman, ou du gros grain pour le bracelet. C’est vraiment une matière que l’on utilise en couture. Techniquement ce n’était pas possible pour un bracelet de montre. Très à l’écoute, ils ont trouvé quelque chose d’assez similaire et solide, avec le bracelet Rpet. Aussi, je voulais quelque chose d’utile pour le packaging, alors on a placé la montre dans une lunch-box réutilisable.
Le Bijoutier International : Si vous ne deviez porter qu’une seule montre de la collection, vous choisiriez laquelle ?
Ines de la Fressange : Je porterais la solaire Field en kaki militaire. Ce que j’aime dans cette montre c’est que je peux la porter, et ma fille aussi. C’est une montre dans l’air du temps, elle permet de garder un peu de légèreté…
Le Bijoutier International : Peut-on imaginer une suite à cette collaboration ?
Ines de la Fressange : Je me suis sentie assez libre dans cette collab’ ! J’aurais aimé dessiner encore plus de montres… Je voulais en créer une toute rose en plastique matte, un peu comme un jouet. Je n’ai pas osé. Mais quand je vois Ryan Gosling interpréter Ken tout vêtu de rose à la cérémonie des Oscars, je pense qu’il aurait pu la porter !
A suivre en cliquant ICI ou ci-après